Penser la nature en ville, la préserver et l’accroître telle est la démarche engagée depuis plusieurs années par la Ville d’Alençon. Les enjeux environnementaux et sociaux de celle-ci sont multiples : agir en faveur de l’écologie et lutter contre l’érosion de la biodiversité, améliorer la qualité et le cadre de vie des habitants, valoriser le patrimoine naturel ou encore favoriser le bien vivre ensemble. Pour cela, la Ville d’Alençon s’est notamment appuyée, entre 2010 et 2020, sur l’adoption de deux Agenda 21 (programmes d’actions pour le développement durable co-construits avec la Communauté Urbaine d’Alençon) qui ont permis la mise en œuvre de projets concrets : gestion différenciée des espaces verts, aménagement de l’Espace Naturel Sensible de la Fuie des Vignes, réalisation d’inventaires participatifs sur la faune et la flore…
Également lauréate de l’appel à projet “Atlas de la biodiversité communale” de l’Office français de la Biodiversité, la Ville d’Alençon entend poursuivre, de façon participative et transversale, sa politique de reconquête de nature en ville afin de s’adapter aux défis actuels et futurs, tels que le changement climatique dont les effets sont déjà perceptibles sur le territoire.
En septembre 2024, la Ville d’Alençon a lancé son budget participatif « Nature en ville » à destination de tous les Alençonnais à partir de 11 ans.
La somme de 6 000 € a été allouée à cette expérimentation et permettra de doter les participants de l’équipement de leur choix afin de préserver la faune et la flore chez eux (jardinières, mangeoires, nichoir, abris à chauve-souris…).
La réservation de l’équipement aura lieu de novembre à décembre. La réalisation, lors d’un atelier de construction, et son retrait se feront de janvier à mars 2025.
Des plantations d’arbres pour une ville plus verte
En plus d’agrémenter le paysage urbain, les arbres constituent une grande richesse pour la santé et le bien-être en ville. Ils améliorent la qualité de l’air, ils rafraichissent l’air ambiant, ils régulent l’eau dans le sol et ils assurent le maintien de la biodiversité en offrant abri et nourriture indispensables à la faune. La Ville d’Alençon l’a bien compris en plantant ou replantant des spécimens chaque année.En plus d’agrémenter le paysage urbain, les arbres constituent une grande richesse pour la santé et le bien-être en ville. Ils améliorent la qualité de l’air, ils rafraichissent l’air ambiant, ils régulent l’eau dans le sol et ils assurent le maintien de la biodiversité en offrant abri et nourriture indispensables à la faune. La Ville d’Alençon l’a bien compris en plantant ou replantant des spécimens chaque année.
Une charte d’engagement pour la biodiversité
Réalisée en 2020 par les étudiants du lycée agricole public de l’Orne et la Ville d’Alençon, cette charte propose 17 mesures à mettre en œuvre dans son jardin pour favoriser la biodiversité. Ces mesures, qui sont déclinées en plusieurs niveaux d’engagement, recouvrent plusieurs thématiques : les aménagements pour les animaux (nichoirs ou mangeoires à oiseaux, abris à insectes, etc.), l’entretien et le jardinage (faire du paillage, conserver les murs anciens fleuris, tondre moins souvent, etc.). Le contenu de la charte évoluera au fur et à mesure de l’élaboration de la stratégie “Nature en ville” engagée par la collectivité.
Les chartes
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Charte des jardins pour la biodiversité – Guide pratique pdf – 545,34 Ko
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Charte des jardins pdf – 545,34 Ko
La Fuie des Vignes, le poumon vert d’Alençon
Le site de la Fuie des Vignes est classé parmi les sites naturels européens Natura 2000 et labellisé Espace Naturel Sensible (ENS) par le Conseil départemental de l’Orne.
Le saviez-vous ? | |
Natura 2000. Outils fondamentaux de la politique européenne de préservation de la biodiversité, les sites Natura 2000 permettent de protéger un certain nombre d’habitats et d’espèces représentatifs de la biodiversité européenne. Les projets d’aménagement ou les activités humaines ne sont pas exclus dans les sites Natura 2000, à condition qu’ils soient compatibles avec les objectifs de préservation de la biodiversité. | Espace Naturel Sensible. Depuis la loi du 18 juillet 1985, les Départements sont compétents pour mettre en œuvre une politique en faveur des Espaces Naturels Sensibles (ENS). L’objectif est de préserver les sites, paysages et milieux naturels remarquables. Mais à la différence d’autres outils de protection de l’espace, le dispositif ENS doit permettre l’accès au public par un programme d’aménagement et d’animation adapté, qui ne porte pas préjudice au milieu. |
Répartie sur 81 hectares, dont 20 hectares sont propriété de la Ville, cette vaste zone humide participe à la lutte contre le changement climatique et ses effets, en stockant l’eau en période de crues et en la restituant lors des sécheresses, mais aussi en agissant comme un piège à carbone. C’est également un réservoir exceptionnel de biodiversité.
De très nombreuses espèces protégées, telles que la loutre d’Europe, le campagnol amphibie et le triton crêté, y trouvent un refuge naturel. Afin de protéger cet espace naturel d’exception et le rendre accessible à tous, la Ville a lancé en 2013 un plan de gestion et d’aménagement concerté avec ses partenaires : Agence de l’eau Loire-Bretagne, Association Faune et Flore de l’Orne, Fédération de la Pêche et de la Protection des milieux aquatiques, Conseil départemental de l’Orne, Parc naturel régional Normandie-Maine, etc.
Outre la plantation de 105 arbres d’essences locales, la coupe de 45 arbres en forme têtard et la restauration des mares en 2022, ce plan de gestion et d’aménagement a permis de concrétiser deux projets importants : la réhabilitation de la passerelle existante et la création de deux boucles de cheminement en bord de Sarthe. Les circuits, qui offrent de magnifiques balades aux marcheurs, coureurs et autres cyclistes, sont agrémentés de panneaux pédagogiques sur les milieux naturels et les espèces pouvant être observées sur le site.
Pour quelle raison ce site est une zone humide ? La rivière Sarthe inonde partiellement et/ou en totalité le site une partie de l’année. L’intérêt de préserver ce milieu est de protéger des espèces faunistiques et floristiques typiques. Elle sert également pour stocker l’eau afin de limiter les inondations et la restitue en période de sécheresse. |
En empruntant un sentier de 1,3 km, vous pourrez y découvrir des plantes (sanguisorbe officinale, colchique des près…) et des animaux dont des papillons (machaon, demi-argus,…).
Des panneaux, installés le long du parcours, vous informeront sur les milieux et les espèces.
Contrairement aux parcs de la ville (parc des Promenades, parc Courbet…), ce site n’est pas entièrement accessible à toutes les saisons et pour tous les usages. En effet, du fait de son caractère protégée et inondable, les usagers sont encouragés à rester sur les chemins (pour éviter de piétiner les espaces classés) et prévoir des tenues adaptées. Pour rappel, au sein de la Fuie des Vignes comme dans tous lieux publics alençonnais, les chiens doivent être tenu en laisse.
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2020-159 Arreté – divagation de chiens pdf – 784,46 Ko
De plus, pour toutes activités spécifiques (sorties scolaires, sorties grand public…) merci de prendre contact avec le Service Développement Durable au 02 33 32 40 26.
Le coût des acquisitions foncières, des études naturalistes, de la restauration de la passerelle, des aménagements des sentiers pédagogiques, des déboisements, éclaircie et enlèvement des arbres fragiles s’élève à 501 526, 88 € HT. Le projet a été subventionné par le Conseil départemental de l’Orne à hauteur de 50 095 € HT et par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne à la hauteur de 21 785,52 € HT. |
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Carte des espèces pdf – 929,26 Ko
DOSSIER DE LA PRESSE – La Fuie Des Vignes
À la reconquête des berges de Sarthe
Conformément à la feuille de route 2020-2026, la Ville d’Alençon poursuit sa démarche de reconquête et de valorisation des berges de Sarthe engagée depuis plusieurs années, notamment dans le secteur de la Fuie des Vignes. Ce projet ambitieux s’inscrit pleinement dans la stratégie du territoire en croisant plusieurs enjeux majeurs :
le développement touristique, en proposant de nouveaux espaces de loisirs “verts” aux visiteurs.
l’amélioration du cadre de vie, en offrant de nouveaux espaces de détente aux habitants et en apportant la nature en ville,
la protection de l’environnement, en favorisant la mobilité douce et la biodiversité et en valorisant la trame verte et bleue dans sa partie urbaine,
Lutte contre le frelon asiatique
Depuis 2017, dans le cadre de sa politique de Développement Durable, la Ville d’Alençon participe financièrement au coût de la destruction des nids de frelons asiatiques pour les habitants, les syndics de copropriété et les associations.
En cas de présence de nid de frelons asiatiques, voici la démarche à suivre :
1/ Déclarer la présence du nid auprès du Groupement de Défense Sanitaire sur le site www.frelonasiatique61.fr ou par téléphone au 02 33 80 38 22
2/ Faire intervenir une entreprise partenaire (liste sur www.frelonasiatique61.fr)
3/ Déposer les justificatifs sur le site internet
Pratique :
Pour tous renseignements généraux sur le frelon asiatique, contactez le Groupement de Défense Sanitaire de l’Orne : 02 33 80 38 22 – www.frelonasiatique61.fr
Pour toute question sur la participation financière proposée par la Ville d’Alençon, contactez le service Développement Durable : 02 33 32 41 07
Les risques liés au frelon asiatique – Risques de piqûres – Atteinte forte sur la biodiversité : prédation de nombreux insectes locaux – Risques pour l’apiculture : ruches attaquées, abeilles décimées, production de miel fortement compromise – Risques agricoles : réduction de la pollinisation, dégâts sur les fruits… |
Plus d’info sur la transition écologique sur le site de la CUA