Qui êtes-vous ? Pourriez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Frédérique Vannier, je fais partie du Conseil d’Administration de la Compagnie de théâtre et de danse Bleu 202. Âgée d’une trentaine d’années, la compagnie est installée depuis 20 ans environ à Courteille, dans les mêmes locaux que les Ateliers du Centre d’art. Je fais partie du Conseil de quartier depuis plusieurs années en tant que représentante d’une activité associative du secteur.
Comment décririez-vous Courteille ?
Très hétéroclite, diversifié, étendu et vivant, avec des lieux emblématiques comme le coeur de Courteille que je situerai place du Point du jour, le collège Saint–Exupéry qui fait de l’animation, le Centre social, le square des Pommiers, le gymnase Poisson, le vieux Courteille…
Qu’est-ce qui vous a donné envie de rejoindre le conseil de quartier et quels intérêts y trouvez-vous ?
Cela me semblait intéressant de travailler avec les habitants, d’avoir une action avec les associations présentes : les Bains Douches, l’équipe du Centre social, la médiathèque. Appréhender comment ils prennent possession de leur quartier et ce que notre compagnie peut leur apporter.
Pouvez-vous décrire un ou deux projets qui ont marqué votre expérience en tant que conseillère de quartier ?
Je mentionnerai d’abord le projet de repair café des Courts-circuits, en collaboration avec le Centre social, qui a rassemblé des habitants de Courteille, mais pas seulement. Il a permis à la fois de faire connaître le Conseil de quartier mais aussi de répondre à une demande d’utilité publique.
Ensuite, je pense bien évidemment au projet répondant à la lettre de mission concernant l’aménagement du jardin de l’ancien presbytère de l’église Saint-Roch pour en faire un lieu de vie.
Au tout début du projet, à la découverte de la lettre de mission, la date butoir nous a fait un peu peur. Mais ce sentiment est vite passé quand, au sein même du conseil de quartier, une multiplicité des profils a émergé. Le projet nous a permis de travailler avec des personnes et des associations que nous ne connaissions pas. Nous avons travaillé notamment avec l’association des amis de Saint Roch, nous avons sélectionné les photos historiques du quartier, puis installé la douzaine de panneaux d’exposition qui composent la 1re exposition. L’objectif est de réaliser 2 à 3 expos par an dans ces panneaux. Le projet nous a fait connaître les acteurs culturels et artistiques qui pourront proposer des expositions et, pourquoi pas, des spectacles vivants dans ce lieu. La visite des Lucioles illuminent Courteille dans ce lieu était également une initiative d’un des membres du conseil. Nous avons aussi participé à la Fête du jeu du centre social, travaillé avec Tropic’Orne, le Soleil du Point du jour…
Que diriez-vous à un habitant qui hésite à candidater ?
Venez ! (rires) Le format d’une réunion de travail par mois est confortable. Et plus on est nombreux, plus les tâches sont partagées. Vivre le projet, le voir prendre forme et devenir quelque chose de concret apporte un sentiment de réussite. De plus, découvrir de nombreux acteurs socio-culturels et rencontrer des personnes que nous ne connaissions pas permet de tisser ou de recréer des liens.